Production écrite :Un enfant chinois
- Description
- Examens
Production écrite
Un enfant chinois
Production écrite
Sujet : En rentrant de l’école, tu vois des enfants qui taquinent un petit garçon chinois. Il te fait pitié ; tu as les larmes aux yeux. Enfin tu t’engages à le défendre. Rédige un récit cohérent pour raconter la scène et n’oublie pas d’intégrer un dialogue entre les méchants enfants et toi et termine ton devoir par tes sentiments.
Voici un plan détaillé pour rédiger ce récit :
Introduction : Mise en situation
Décris le moment où tu rentres de l’école.
Par exemple : “C’était une belle journée, et je marchais tranquillement sur le chemin qui mène à ma maison.”
Décris comment tu aperçois les enfants qui taquinent le petit garçon chinois.
Par exemple : “Au loin, j’ai vu un groupe d’enfants qui riaient fort, entourant un petit garçon avec des vêtements simples et un air triste.”
Développement : Le déroulement de la scène
Observation de la situation :
Décris la façon dont les méchants enfants se comportent :
Ils se moquent de son apparence ou de son origine.
Ils l’entourent et l’empêchent de partir.
Exprime tes émotions face à cette injustice :
“Je sentais mon coeur se serrer, et les larmes montaient à mes yeux.”
Intervention pour défendre le garçon :
Approche les enfants et confronte-les avec courage.
Intègre un dialogue pour montrer ton engagement :
Toi : “Pourquoi vous agissez comme ça ? Ce n’est pas bien de se moquer de quelqu’un juste parce qu’il est différent !”
Les méchants enfants : “Mais il est bizarre, on s’amuse !”
Toi : “Être différent, ce n’est pas une raison pour se moquer. Imaginez si quelqu’un vous faisait la même chose !”
Les enfants finissent par partir :
Décris leur réaction après tes paroles (ils sont gênés, s’excusent, ou partent sans rien dire).
Tu consoles le petit garçon et lui parles pour le rassurer.
Par exemple : “Ne t’inquiète pas, ils ne t’embêteront plus. Si jamais ça arrive encore, viens me voir.”
Conclusion : Ton ressenti après la scène
Explique ce que tu ressens après avoir défendu le petit garçon :
“J’étais fier d’avoir eu le courage de parler. Défendre quelqu’un dans le besoin, c’est important.”
Réflexion sur la leçon apprise :
“Cette expérience m’a appris que nous devons toujours respecter les autres, peu importe leurs différences.”
Ce plan te guidera pour écrire un récit cohérent, captivant et riche en émotions.
Rédaction :
En rentrant de l’école ce jour-là, je marchais tranquillement sur le trottoir, perdu dans mes pensées. Soudain, des éclats de rire me sortirent de ma rêverie. À quelques mètres de moi, un petit groupe d’enfants entourait un garçon de mon âge. Il portait un cartable bleu et semblait effrayé.
En m’approchant, je compris ce qui se passait. Ces enfants se moquaient de lui, répétant des mots incompréhensibles en mimant des gestes caricaturaux. Le petit garçon, d’origine chinoise, baissait la tête
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en silence, les joues rouges de honte. Une boule se forma dans ma gorge. La scène me révoltait et me faisait mal au coeur.
Sans réfléchir, je m’approchai d’eux et interpellai les moqueurs.
— Hé ! Pourquoi vous faites ça ? lançai-je d’un ton sec.
Les enfants se retournèrent vers moi, surpris.
— On rigole, c’est tout, répondit l’un d’eux en haussant les épaules.
— Ça n’a rien de drôle ! Vous voyez bien qu’il n’aime pas ça. Pourquoi vous vous en prenez à lui ?
— Mais regarde-le, rétorqua un autre. Il est bizarre. Et il ne parle pas bien français !
— Et alors ? m’exclamai-je. Vous êtes qui pour juger ? Vous aimeriez qu’on se moque de vous comme ça ? Tout le monde est différent, mais ça ne vous donne pas le droit d’être méchants !
Le silence tomba. Les enfants baissèrent les yeux, visiblement gênés.
— Bon, désolé, marmonna l’un d’eux.
— Ça ne suffit pas de s’excuser, repris-je. Si vous voulez vraiment faire les choses bien, apprenez à le connaître. Peut-être qu’il a des choses intéressantes à partager avec vous.
Ils ne répondirent pas, mais s’éloignèrent lentement, visiblement honteux.
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Je me tournai vers le petit garçon.
— Ça va ? lui demandai-je doucement.
Il hocha la tête, les yeux brillants de reconnaissance.
— Merci… murmura-t-il d’une voix timide.
— Viens, je t’accompagne, lui proposai-je.
Nous avons marché ensemble un moment. Il m’a raconté qu’il s’appelait Lin, qu’il venait d’arriver en France et qu’il avait du mal à s’intégrer. J’ai essayé de le rassurer et de lui dire qu’il finirait par se faire des amis.
En rentrant chez moi, je repensais à cette scène. J’étais fier d’avoir eu le courage de défendre Lin, mais aussi triste de constater à quel point la méchanceté peut blesser. Ce jour-là, j’ai compris que défendre quelqu’un, c’est bien plus qu’un simple acte de bravoure : c’est une manière de montrer que chacun mérite respect et compassion, quelles que soient ses différences.
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