Production écrite avec plan (thème accepter les autres)
- Description
- Examens
Production écrite avec plan
(thème accepter les autres)
Sujet :
En rentrant de l’école, tu vois des enfants qui taquinent un petit garçon chinois. Il te fait pitié ; tu as les larmes aux yeux. Enfin tu t’engages à le défendre. Rédige un récit cohérent pour raconter la scène et n’oublie pas d’intégrer un dialogue entre les méchants enfants et toi et termine ton devoir par tes sentiments.
Rédaction:
Rédaction :
En rentrant de l’école ce jour-là, je marchais tranquillement sur le trottoir, perdu dans mes pensées. Soudain, des éclats de rire me sortirent de ma rêverie. À quelques mètres de moi, un petit groupe d’enfants entourait un garçon de mon âge. Il portait un cartable bleu et semblait effrayé.
En m’approchant, je compris ce qui se passait. Ces enfants se moquaient de lui, répétant des mots incompréhensibles en mimant des gestes caricaturaux. Le petit garçon, d’origine chinoise, baissait la tête en silence, les joues rouges de honte. Une boule se forma dans ma gorge. La scène me révoltait et me faisait mal au cœur.
Sans réfléchir, je m’approchai d’eux et interpellai les moqueurs.
— Hé ! Pourquoi vous faites ça ? lançai-je d’un ton sec.
Les enfants se retournèrent vers moi, surpris.
— On rigole, c’est tout, répondit l’un d’eux en haussant les épaules.
— Ça n’a rien de drôle ! Vous voyez bien qu’il n’aime pas ça. Pourquoi vous vous en prenez à lui ?
— Mais regarde-le, rétorqua un autre. Il est bizarre. Et il ne parle pas bien français !
— Et alors ? m’exclamai-je. Vous êtes qui pour juger ? Vous aimeriez qu’on se moque de vous comme ça ? Tout le monde est différent, mais ça ne vous donne pas le droit d’être méchants !
Le silence tomba. Les enfants baissèrent les yeux, visiblement gênés.
— Bon, désolé, marmonna l’un d’eux.
— Ça ne suffit pas de s’excuser, repris-je. Si vous voulez vraiment faire les choses bien, apprenez à le connaître. Peut-être qu’il a des choses intéressantes à partager avec vous.
Ils ne répondirent pas, mais s’éloignèrent lentement, visiblement honteux.
Je me tournai vers le petit garçon.
— Ça va ? lui demandai-je doucement.
Il hocha la tête, les yeux brillants de reconnaissance.
— Merci… murmura-t-il d’une voix timide.
— Viens, je t’accompagne, lui proposai-je.
Nous avons marché ensemble un moment. Il m’a raconté qu’il s’appelait Lin, qu’il venait d’arriver en France et qu’il avait du mal à s’intégrer. J’ai essayé de le rassurer et de lui dire qu’il finirait par se faire des amis.
En rentrant chez moi, je repensais à cette scène. J’étais fier d’avoir eu le courage de défendre Lin, mais aussi triste de constater à quel point la méchanceté peut blesser. Ce jour-là, j’ai compris que défendre quelqu’un, c’est bien plus qu’un simple acte de bravoure : c’est une manière de montrer que chacun mérite respect et compassion, quelles que soient ses différences.
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